Peut on parler de psycho-homéopathie


Peut-on parler de psycho-homéopathie ?

Nous assistons ces dernières décennies à une floraison d’innombrables thérapies de croissance personnelle : P.N.L, rebirth, recherches trans-générationnelles, libération des engrammes cérébraux, Echo, des dizaines d’autres et la plus récente, la biologie totale. Celles-ci ont vu le jour, suite aux conceptions, révolutionnaires de Freud. A l’époque il a répandu l’idée que nos conflits intérieurs ont un impact sur la qualité de notre vie.

Cette conception du bien-être a peu à peu changé notre compréhension de la maladie, qui au lieu d’être vue comme une catastrophe qui nous tombe dessus par hasard, est à ce jour de plus en plus considérée comme un outil de croissance.

D’ailleurs si la maladie était entièrement un phénomène extérieur à nous, lors d’une épidémie la planète entière ou du moins un pays entier disparaîtrait. Or devant le même virus ou la même bactérie certains sont touchés et d’autres pas. Il y a donc bien un élément individuel dans le fait d’être malade ou pas.
On sait depuis toujours que cet élément individuel provient en partie, de notre hérédité, de notre code génétique et de notre hygiène de vie. Mais on découvre de plus en plus que cet élément individuel est lié aussi à un événement déstabilisant de notre vie (en commençant à la conception). Dans certaines approches, il peut provenir d’un problème d’hérédité psychosomatique (approches trans-générationnelles). Certaines techniques, si elles ne peuvent trouver le départ du mal dans notre vie ou celle de nos ancêtres, vont rechercher dans les vies passées pour y retrouver des causes répétitives.
On peut ainsi conclure que si notre hérédité est bonne ainsi que notre hygiène de vie, et si nous sommes parfaitement bien dans notre peau, ayant réglé profondément tous nos conflits intérieurs, nous ne devrions pas être malade..
Si nous ne gardons en nous aucun sentiment de colère, frustration, abandon, culpabilité, tristesse, peur, pour ne citer que les principaux, nous n’aurons plus les besoins suivants :
Plaire à tout prix. Nous remettre en question constamment. Rentrer nos colères. Subir des affronts sans broncher. Être jaloux. Juger les autres pour nous réconforter. Etre intolérant. Critiquer. Avoir peur d’aimer. Avoir peur de perdre etc.

Et c’est cet équilibre perdu, que l’homéopathe, et l’homéopathie depuis 2 siècles a toujours eu pour objectif de nous redonner : une homéostasie physique, et on pourrait ajouter une homéostasie psychologique.

Vous l’avez compris dans les articles précédents (voir www.homeo-ludivine.com « qu’est-ce que l’homéopathie »), l’homéopathe cherche à savoir beaucoup de choses de votre vie, et particulièrement : depuis quand êtes-vous malade, physiquement ou psychologiquement?
Très souvent la personne qui nous consulte ne s’était pas posé la question. Mais je peux dire que 8 fois sur 10 nos questions l’aident à trouver cette réponse à la première entrevue. Pour d’autres personnes dont la vie est chargée de nombreux traumatismes physiques ou émotifs, l’angoisse de les mettre au jour est tellement profonde qu’il faudra attendre la 2e ou 3e consultation pour que les traumatismes soient verbalisés. Les personnes âgées en particulier ont beaucoup de mal à parler de leurs émotions, car, de leur temps cela « ne se faisait pas »

C’est ce travail de recherche que font ensemble l’homéopathe et son patient, que j’appelle la PSYCHO-HOMÉOPATHIE.
Pour l’illustrer tout à fait je vais vous citer un cas :
Une maman d’une trentaine d’années vient me voir avec son deuxième enfant, un bébé de 9 mois, couvert d’eczéma. Nous étudions ensemble la courte vie de cet enfant, vie, naissance, vie intra-utérine et conception. Cet enfant a-t-il, dans sa courte vie, vécu un traumatisme physique ou psychologique ?
Après réflexion, la maman se souvient que, vers les 6 mois, elle a dû pendant 3 jours de suite le laisser en garde à une de ses tantes. L’enfant a très mal pris la situation et pleuré pendant les 3 jours. Il y a donc ici un sentiment d’abandon, réputé pour déclencher des maladies de peau. Le sentiment d’abandon par la mère suggère immédiatement en homéopathie le remède Pulsatilla que je prescris dans un tel cas, à la dilution appropriée, celle qui s’adresse au psychisme. Mais on sait qu’un enfant est très sensible aux émotions de sa mère et que bien souvent il faut aussi soigner la mère pour guérir l’enfant. Je questionne donc la maman pour savoir quelle était sa relation avec sa propre mère. Elle fond en larmes en m’avouant qu’elle avait perdu sa mère quand elle avait 19 ans. Sentiment d’abandon par la mère. Je lui prescris le même remède. Elle a cru au miracle, car l’eczéma a disparu en une journée.

L’homéopathie peut aussi nous donner un aperçu du monde spirituel de la personne. Exemple : pour continuer avec ce remède Pulsatilla, il est évident que de nombreuses religieuses relèvent de ce remède. En effet la petite Pulsatilla a besoin d’être aimée , elle fait donc tout pour l’être. Il arrive qu’à la maison, sûre de l’amour de ses parents, elle tente quelques caprices, mais à l’école ou au dehors, elle sera toujours timide et sage pour attirer l’amour du monde extérieur.
Ainsi une religieuse, dans la plupart des cas, va chercher amour et protection auprès de la mère supérieure de son couvent, lui vouant obéissance, comme la petite fille cherche protection dans les bras de sa mère.
Et la Sainte trouve amour et protection dans l’aura du père et de la Mère Céleste, s’oubliant dans l’extase de l’obéissance totale, et dans la fusion avec son créateur.
Ce même schema peut se retrouver chez les garçons au caractère doux et affectueux.
Citons dans cette orientation quelques autres remèdes :
Phosphorus, au plan spirituel est un exalté, passionné, convaincu et convaincant. Ce pourrait être St-Paul dans sa deuxième période. Ou St-Just pendant la Révolution française, prêt à tous les sacrifices pour ses convictions, séduisant comme un phosphorus, vif et intelligent.
Sulfur, lui, recherche surtout le bonheur, les gens agréables et les bonnes choses de la vie. Aussi, religieusement, il adopte facilement la religion de sa famille ou de son pays. La lutte détruirait la douillette harmonie dont il aime s’entourer. Rendu facilement nerveux ou inquiet par le monde extérieur, il se protège de toute intrusion philosophique qui pourrait l’obliger à briser sa tranquillité intellectuelle.
Natrum Muriaticum qui dans sa délectation morose -le poète Lamartine relevait certainement de ce remède- trouvera un endroit de campagne qui le rend particulièrement triste, y imaginera sa tombe et se portera lui même des fleurs, de son vivant.
S’il n’est pas soigné, en vieillissant il s’aggrave en Sepia, qui dans ses moments les plus noirs, peut devenir nihiliste.


Dans cette approche psycho-homéopathique, la seule difficulté est de dénicher dans l’imbroglio d’une vie, la douleur qui sert de point de départ à la maladie ou au symptôme qui se manifeste aujourd’hui. L’évènement en lui-même compte moins que le ressenti au moment de celui-ci, l’émotion pouvant varier d’une personne à l’autre. C’est une recherche complexe, comme l’est tout être humain, mais passionnante. On en revient toujours au « Connais-toi toi-même » de Socrate. Nous n’avons, finalement, rien inventé.


PS : Une visite à votre médecin, un diagnostic médical et un traitement s’il le faut, ne nuiront en rien au travail homéopathique et sont toujours d’indispensables préalables.

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Avec mes années de pratique en consultation j'ai développé ma propre méthode, alliant l'étude et la compréhension des traumatismes physiques et psychiques subis au cours d'une vie, et leur dénouement par l'utilisation de remèdes homéopathiques appropriés à chaque conflit vécu. Les résultats que j'obtiens me prouvent régulièrement l'action profonde de l'homéopathie sur la guérison de nos comportements destructeurs inconscients.