par Françoise L. Marc
Édition septembre 2011
Les informations que je vous livre ici proviennent d'auteurs francophones. Il y a eu beaucoup d'expérimentations faites et éditées en anglais. Merci à ceux qui en possèdent de les traduire pour nous donner d'autres sources des récents 'prooving' faits aux USA et en Angleterre.
1/ Je vais citer ci-après un texte extrait du TRAITÉ DE MÉDECINE HOMÉOPATHIQUE D'HENRI BERNARD paru pour la première fois en 1947 sous le titre : « Nouveau traité d’homéopathie ». Sous le nom de « traité de médecine homéopathique » il a été édité pour la première fois en 1951. Même si les théories physiques et mathématiques ont évolué depuis ce temps son approche reste très intéressante. Le livre étant actuellement introuvable -sauf d'occasion- je vais prendre le temps de rapporter une partie de son texte.
Page 52 du traité de Médecine Homéopathique d'Henri Bernard
PROGRESSION DE L'ACTION BIOLOGIQUE D'UN REMÈDE HOMÉOPATHIQUE
De même que l'action toxique augmente avec le poids de substance, de même l'action biologique s'affirme en fonction inverse du poids utilisé. Il y a dans chacun des deux sens (qui sont contraires) une progression dans l'action. C'est justement ce qui déroute le médecin allopathe, habitué à n'utiliser que l'action toxique des remèdes et attendant par conséquent un effet d'autant plus grand que la dose est plus forte.
Là encore nous sommes conduits logiquement à constater que, du moment que l'action biologique commence à apparaître quand a déjà cessé l'action toxique, c'est-à-dire qu'on a diminué le poids de substance, il n'y a pas de raison pour que cette action ne continue de croître lorsqu'on poursuit la dilution.
PLANS SUR LESQUELS AGIT LE REMÈDE HOMÉOPATHIQUE :
Mais en même temps que cette action augmente elle modifie en quelque sorte son plan d'action : c'est ainsi que des doses infimes, mais encore pondérables, agissent sur un plan superficiel (symptômes aigus et passagers), tandis que les dilutions très poussées, impondérables, peuvent agir profondément sur les éléments constitutionnels et les différents métabolismes.
Or nous savons que ces différents métabolismes, qui sont la source même de l'énergie vitale, sont réglés par le sympathique et les diverses sécrétions internes, qui se trouvent dans le sang et la lymphe dans des proportions infinitésimales, le plus souvent indosables. Autrement dit, le remède homéopathique, par sa dilution extrêmement poussée, agit de la même façon que tous les autres catalyseurs des activités cellulaires, hormones, vitamines, sels colloïdaux oligo-éléments etc... C’est-à-dire sur le plan biologique et non sur le plan chimique. Sa présence n'entraîne pas de modifications nuisibles des milieux humoraux, n'irrite ni ne sidère les fonctions protoplasmiques mais déclenche des réactions normales, par excitation dans le sens même de l'action vitale. Et dans ces conditions la masse importe moins que la présence.
LA PHYSIQUE MOLÉCULAIRE ET L'HOMÉOPATHIE
D'ailleurs il est possible de se faire une idée de l'énergie libérée par une solution infinitésimale, et les travaux de A. Berné sont fort instructifs à ce sujet. Les moyens nouveaux que la chimie possède pour l'étude des corps et, en particulier, la physico-chimie des molécules et des atomes, ont ouvert à la science humaine des horizons qui semblent illimités....Ce que les homéopathes ont observé empiriquement se trouve maintenant étayé et confirmé par la science moderne.
On sait que, théoriquement, le nombre d'atomes élémentaires qui composent un atome-gramme de matière est constant, quel que soit le corps envisagé. Ce nombre qui est égal à 617.82x10 puissance 20, est le nombre d'Avogadro. Or la plus petite partie matérielle qu'on puisse isoler par les moyens naturels ordinaires (dilution en particulier) est la molécule. Certaines molécules, celle de l'hydrogène par exemple, comptent deux atomes, d'autres comme les molécules organiques (albuminoïdes ou autres) plusieurs centaines. Mais comme la masse moléculaire est la somme des masses atomiques qui la constituent, il en découle que la molécule-gramme de matière contient toujours le même nombre de molécules, et que ce nombre est encore le nombre d'Avogadro.
Par conséquent connaissant le poids moléculaire (M) d'un corps, nous pouvons savoir quel est le nombre de molécules présentes au cours de dilutions homéopathiques successives.
En effet, pour une dilution 1 pour 1 (1 gramme de produit pour 1 gramme de solvant) le nombre de molécules sera de N/M. N étant le nombre d'Avogadro.
Pour une première décimale (9 de solvant, 1 de produit) nous avons N/10M ; pour une deuxième décimale (soit 1 partie de la première décimale pour 9 de solvant) nous avons N/100M etc.
On remarque donc que la limite devrait être...... pour respecter la plus petite valeur de M connue (soit 2 molécules d'hydrogène) la 23e dilution.
Or la pratique homéopathique a conduit à des dilutions beaucoup plus poussées, qui gardent néanmoins une valeur thérapeutique certaine et constante. Tout se passe, dans ce domaine, comme si la molécule était beaucoup plus petite que la science ne l'indique avec Avogadro.
La science pourtant est révisable, et voici que, par trois procédés différents : l'étude sur la coloration bleue du ciel, l'étude de la chute libre des grains de colloïdes dans un liquide et l'étude de la transmission d'énergie par rayonnement, on s'est aperçu qu'en réalité la molécule est 10 puissance 19 fois plus petite qu'on ne le pensait. La thérapeutique homéopathique avait émis une hypothèse que la science est venue confirmer.
Je vous épargne ses développements sur la théorie électronique.
Après une longue digression pouvant intéresser les physiciens, sa conclusion est la suivante :
Ce que je viens de dire fait comprendre que le remède homéopathique met en œuvre des forces nouvelles qu'on n'avait pas utilisées jusque là, car sa constitution physique est essentiellement différente des solutions ou dilutions pondérales de la thérapeutique allopathique.
En outre, nous concevons maintenant que l'action d’une dilution homéopathique puisse être d'autant plus profonde, d'autant plus durable que la raréfaction moléculaire (et par conséquent la modification de la structure physique du corps dissous) est poussée plus loin.
PS : Si vous avez la chance de pouvoir vous procurer ce livre, il peut devenir un livre de chevet car chaque remède décrit l’est de telle manière, qu’il devient un héros de roman ou vous rappelle un ami, un membre de la famille, avec ses caractéristiques physiques et psychiques. En outre constitutions et diathèses y sont décrites de façon remarquable.
2/ Voici une autre recherche qui fit grand bruit dans le milieu homéopathique, sortie en 1996 et initiée par 4 scientifiques :
LA THÉORIE DES HAUTES DILUTIONS ET ASPECTS EXPÉRIMENTAUX DE Rolland Conte consultant en macro-économie, Henri Berliocchi Mathématicien École «Normale de St- Cloud, Yves Lasne Docteur en médecine, biologie moléculaire, directeur du laboratoire des radio- isotopes, Gabriel Vernot ingénieur Arts et Métiers ayant déjà travaillé avec Lasne et Conte sur la correspondance entre les dilutions hahnemaniennes et korsakoviennes. Cette parution faisait suite à la fameuse MÉMOIRE DE L'EAU de Jacques Benveniste
Je pense qu'on peut encore trouver ce livre aux éditions Polytechnica.
Je vous en livre le résumé écrit par les auteurs :
Nous introduisons des théories mathématiques des nombres réels (théorie de Levy et de Solovay) qui utilisent des axiomes supplémentaires, et nous montrons que ces axiomes ont un sens physico- mathématique lié avec la théorie des hautes dilutions.
Par exemple, la mémoire de l'eau devient valide dans la théorie de Levy dans le cas où la matière est modélisée par le mouvement brownien. Toutefois la théorie de Solovay paraît être meilleure parce que les nombres réels sont les mêmes que ceux utilisés couramment et que dans ce cas nous introduisons la statistique contonienne. Cette statistique trouve son origine dans l'étude des séries chronologiques en économie, et est utilisée dans le cadre de cet ouvrage pour l'interprétation des propriétés des hautes dilutions observées en résonance magnétique nucléaire. Nous montrons que ses effets ne sont qu'un cas particulier de la solution générale de l'équation de la théorie quantique des champs (l'onde rémanente).
Poussant plus loin, Lasne et Conte ont mis en évidence dans les hautes dilutions un rayonnement bêta émis par le tritium formé par les réactions nucléaires induites lors des dilutions-succussions. Cet effet observé tant pour les dilutions inférieures que supérieures à 12 CH (correspondant au nombre d'Avogadro) donne un fondement physique indiscutable à la théorie des hautes dilutions que nous présentons.
ASPECTS FONDAMENTAUX DES PRÉPARATIONS DE HAHNEMANN :
La fréquence contonienne montre clairement l'activité spécifique des hautes dilutions aux niveaux biologiques, chimique et quantique.
Avec mes années de pratique en consultation j'ai développé ma propre méthode, alliant l'étude et la compréhension des traumatismes physiques et psychiques subis au cours d'une vie, et leur dénouement par l'utilisation de remèdes homéopathiques appropriés à chaque conflit vécu. Les résultats que j'obtiens me prouvent régulièrement l'action profonde de l'homéopathie sur la guérison de nos comportements destructeurs inconscients.